la position connue des autorités locales Ils l’ont dit : Libourne
Il est toujours intéressant de s’attacher aux propos que l’on tient sur vous.
Aussi, nous vous présentons un petit florilège de ceux qui ont été tenus sur nous et nous vous tiendrons informés au fur et à mesure de l’éventuelle évolution des propos et positions respectives, car nous avons la faiblesse de penser que cela va évoluer.
Si vous avez regardé la section relative à “Notre histoire“, vous vous êtes rendu compte que c’est un journaliste qui, en fait, à allumé la mèche.
Lorsque nous avons créé l’association, comme il nous y avait invité, nous l’avons contacté.
Il s’en est suivi un premier article dans le journal Sud-Ouest.
Dans la foulée, il y a eu un article dans le journal le résistant.
Ensuite, nous avons été contactés par FR3, puis TV7,…
L’effet “boule de neige“ continue.
Ainsi, se sont exprimés dans différents médias :
Le maire, le Sous-Préfet, le Procureur, et, dernièrement c’est l’audition du dernier conseil municipal qui a attiré notre attention.
Alors, nous allons nous attacher aux différents propos tenus, à leur cohérence et à leur sincérité, et vous donner l’analyse que nous en faisons.
Au fur et à mesure nous rajouterons les éléments ayant trait à l’association dont nous aurons connaissance[1], soit parce qu’ils apportent une nouvelle prise de position, soit parce qu’ils sont de nature à modifier une position antérieure.
Conseil Municipal ville de Libourne du 17/12/2013.
Ici, nous ne faisons pas référence à un document écrit, mais à l’enregistrement de la séance qui a été récupéré sur le site de la Mairie de Libourne que nous vous invitons à écouter.
Et nous apprenons :
Les bonnes nouvelles
Nous apprenons que notre maire est un “voisin vigilant“ “pas dupe“ !¿?
Mme Claudine Chaperon => « LIBRE » n’est « Pas dupe » non plus, mais également « voisine vigilante », et qu’elle indique que « tous le monde se doit de l’être », « mais une association n’a pas à interférer dans ce qui est de l’ordre du bon sens ! »“.
Analyse :
Nous touchons ici à la caricature, d’autant plus qu’en juillet Mme Chapron voulait prendre (en sous-main) l’organisation d’une structure de “Voisin Vigilant“ et avait incité notre trésorier en ce sens indiquant notamment qu’il fallait “organiser une réunion avec beaucoup de monde (en passant par elle, bien sur)“ !
Les nouvelles douteuses
Le maire n’est pas sûr que, dans un “contexte politique différent“, l’association aurait vue le jour ! S’il n’est pas sûr, il ferait mieux de ne rien dire et, s’il est sûr, qu’il dise réellement ce qu’il pense car il semble oublier que ce sont nos cambriolages qui on fait que l’on a réagit, et non le contexte politique. De même, il ne souhaite pas “lier la ville, la gendarmerie, l’Etat, par un conventionnement et habilitation de personne » et invoque le “Décret Guéant“.
D’une part, il n’y a pas de décret, on est juste face à une circulaire qui ne s’impose à personne, sauf aux administrations sous tutelle. La différence est importante et méconnaître les différences entre loi, décret, arrêté et circulaire est manifestement une lacune grave pour un maire.
D’autre part, nous avons déjà dit au maire, lors de notre première rencontre, que nous ne demandions rien, et que de toute façon nous n’étions pas encore prêt pour une quelconque délégation ou autre chose. Il nous reste encore beaucoup de travail à faire avant d’être opérationnel en interne et avant de nous projeter en externe.
La performance du système des Voisins Vigilants ne vient pas des autorités, mais exclusivement du nombre, de la capacité d’organisation et de l’attitude des voisins !
Bien sur, le maire partage tout ce qu’à dit Mme Chapron (qui vote contre), “mais, pas dupe“ … “Ne faisons pas de procès d’intention, on est tous des voisins vigilants et c’est un concept qu’il invite à pratiquer auprès de votre voisinage, mais“ … “il ne peut pas y avoir de procès d’intention, untel ne nous revient pas, untel ne vote peut-être pas pour nous, donc, bon…“…
Analyse :
Comme vous le comprenez bien, tout cela est très alambiqué et, le moins que l’on puisse dire c’est que ça manque de clarté ! On propose, mais on n’est pas dupe, sans faire de procès d’intention, tout en rappelant que l’on n’est pas dupe, en s’inquiétant de savoir pour qui l’on pourrait voter, surtout pour rappeler que l’on ne peut pas le faire, …
Etre voisin vigilant tout seul n’a aucun sens ! Méconnaître ce principe relève d’une innocence manifeste, voire coupable pour un élu et/ou du calcul politique mal dissimulé.
Donc, il ne faut pas qu’à notre tour nous soyons dupes et nous devons intégrer que certaines attitudes qui se disent “pro voisin vigilant[2]“ ne sont en fait que des façades mal crépites et qui sentent de plus en plus mauvais !
Comme quoi, la sincérité n’est vraiment pas le fort de certains politiques !
Cela nous a donné une idée, histoire de ne pas être “dupes“ : nous allons officiellement interroger tous les candidats aux élections municipales sur leurs intentions en matière de sécurité et nous publierons leurs réponses (ou non réponse qui sont tout aussi parlantes), puisque l’on sait que pratiquement tous ont déjà donné des signes à ce sujet et nous ouvrons à cet effet une rubrique intitulée “La position des candidats aux élections municipales“.
Là aussi, nous relèverons la cohérence des attitudes de chacun et tout le monde pourra en tirer les enseignements qu’il souhaite et pourra apprécier la sincérité, la cohérence et la réalité des uns et des autres.
Le Résistant du 17 octobre, p. 4 – Rubrique securité – Titre “Les cambriolages en hausse“.
L’actuel maire de Libourne, Monsieur Buisson.
« Rappel à l’ordre du maire
Un dispositif que le maire de Libourne, Philippe Buisson, ne souhaite pas développer dans la Bastide. Il le répétait encore en fin de semaine : « la sécurité ne se délègue pas. Je suis pour que les voisins soient vigilants entre eux, mais pas au travers d’un collectif », explique-t-il : « je trouve suspect qu’il faille créer une association pour ça ».
Analyse :
La sécurité : Il n’a jamais été demandé à qui que ce soit d’avoir une quelconque délégation au niveau de la sécurité ! Par contre, il est clair que nous nous soucions effectivement de notre sécurité et que la sécurité concerne tout le monde et nous sommes les premiers concernés par notre propre sécurité.
Le collectif : comprenez l’association. Ainsi pour notre maire, le fait de créer une association serait suspect (surtout pour ça).
Mais, créer une association est une liberté, un droit et une organisation socialement utile. Ainsi, il y aurait les causes qui justifieraient la création d’associations et les causes pour lesquelles ce serait suspect ! Alors là, il faudra nous expliquer les éléments objectifs qui font passer les associations du statut “utile“ au statut “suspect“. Aucun système de Voisins Vigilant n’existe sans un collectif. C’est même le collectif qui permet au système des Voisins Vigilants d’être organisé et performant !
Ou est-ce le fait que le collectif puisse réellement être performant qui gène notre maire, mais en tout cas, sa position mérite vraiment d’être clarifiée.
L’actuel Sous-Préfet de Libourne, Monsieur de Wispelaere.
« On ne peut pas s’opposer à la création de ce genre d’association »
Création de l’association : Donc, la première idée qui passe à l’esprit de notre Sous-Préfet serait de s’opposer à la création de ce “genre d’association“. Bien entendu Monsieur le Sous-Préfet ne nous explique pas pourquoi il eût été utile de s’opposer à la création de notre association. Le ministre de l’intérieur, préconise d’ailleurs le développement de ce type d’association (voir page « La position des autorités Nationales »).
« C’est normal que les voisins soient vigilants, qu’ils préviennent, qu’ils signalent, mais l’activité de ces personnes doit se faire dans le cadre de la loi… Sans que cela crée de troubles ».
Cadre de la loi et “troubles“ : Bien entendu, vous avez certainement tous compris que notre association avait été créée pour sortir du cadre de la loi et créer des troubles !
Nous nous demandons donc qu’est-ce qui peut bien se passer dans la tête du représentant de l’État ? Soit il est mal informé (bien que ce soit à la Sous-Préfecture que nos statuts ont été déposés), soit il ne s’est pas renseigné et fantasme à vau-l’eau, soit… ? En tout cas, cela ne peut que nous laisser dubitatif.
Et, le journaliste poursuit en écrivant :
« ce qui en ressort est surtout un “appel à la mesure“ lancé par le sous-préfet à l’heure où des communes pensent à mettre en place le dispositif “Voisins Vigilants“, mais « le vrai », celui qui avait été présenté aux élus il y a 18 mois. »
Analyse : Il y a 18 mois le dispositif des Voisins Vigilants a été présenté aux élus !
Mais que n’ont-ils fait depuis ? 18 mois de réflexion ça fait quand même beaucoup, même trop, surtout lorsque l’on parle d’efficacité et de sécurité.
Et, cerise sur le gâteau, c’est le “vrai“ dispositif qui aurait été présenté !
Autrement dit, il y aurait un vrai dispositif et un faux dispositif qui serait le notre !
Alors, là aussi, il faudrait nous expliquer quelles sont les dispositions propres à ce “vrai“ dispositif, et ce qui le différencie de l’ensemble des autres associations de Voisins Vigilants qui, rappelons le, ne sont pas venues du gouvernement mais qui sont des organisations indépendantes qui se sont inspirées d’un système qui existe depuis plus de 50 ans en Angleterre (Neighbourhood watch) et qui a fait ses preuves.
Mais en fait, ce qu’il faut retenir, c’est que si le dispositif des Voisins Vigilants n’avait pas démontré sa pertinence il n’aurait certainement pas été présenté aux élus par Monsieur le Sous-Préfet.
Ainsi, nous nous interrogeons sur la profondeur, la logique des réflexions et des réactions que nous constatons.
Mais depuis, nous avons appris que la Sous-Préfecture ment !
Elle ment sur les statistiques de la délinquance (fait révélé par la réponse de la CADA), elle ment sur le nombre de gendarmes (fait révélé par le journaliste de FR3).
Combien d’autres mensonges n’ont pas été démasqués ?
Quelle confiance les citoyens peuvent-ils avoir dans des autorités qui mentent ?
Qu’est-ce qui peut pousser un Sous-Préfet à mentir ?
L’actuel Procureur de la République, Monsieur Auger.
Monsieur le Procureur « renvoie à l’article 73 du Code de Procédure Pénale indiquant que tout citoyen a le droit de remettre aux forces de l’ordre une personne ayant enfreint la loi sans tomber dans la séquestration ».
L’application de l’article 73 du NCP. : Nous n’avons ni l’intention, ni les équipements, ni le personnel, ni la formation, pour tenter d’interpeler quelques malfaiteurs que ce soit.
On pourrait même croire que ces propos seraient une provocation pour nous lancer dans le développement d’une unité idoine, ou alors, nous sommes face à quelqu’un qui a de l’esprit et que l’on ne sait pas apprécier à sa juste valeur.
Quoiqu’il en soit, sachez que, bien au contraire, les consignes que nous donnons sont de « ne pas aller au contact ».
Sud-Ouest du 18/07/13.
« Selon la sous-préfecture, pourtant, les chiffres de la délinquance dans le quartier ne font pas frémir. Sur les 21 vols accomplis dans des résidences principales recensées depuis le début de l’année à Libourne, deux seulement concernent le Verdet. ».
Or : Le problème vient du fait que du début de l’année à la parution de l’article, notre ami Gilbert a récupéré la copie de huit procès-verbaux, dont un concerne une effraction de véhicules, ce qui porte les cambriolages et tentative au chiffre de sept !
Il y a donc un différentiel entre les chiffres donnés par la sous-préfecture (2) et les copies de procès-verbal dont nous disposons (7) qui représente + 350 % ! (et nous n’avons pas vu tout le monde)
Le plus surprenant, c’est que l’on aurait pu s’attendre à ce que l’on nous demande de comparer les documents que nous avons et ce qui est reporté dans les statistiques, voire, éventuellement, sous quelle rubrique différente ils auraient pu être répertoriés, se poser la question de savoir s’il en manquerait et pourquoi. Enfin chercher l’origine de cet écart.
Mais figurez-vous que non. C’est nous qui, par courrier du 28/10/13, Courrier VS S-P avons demandé à la sous-préfecture de disposer des statistiques dont elle fait état, parce que nous souhaitons savoir comment il se fait qu’il y ait un tel écart. Il n’est d’ailleurs pas exclu que nous nous soyons mépris, car nous réclamons à la fois le droit à l’erreur et la sincérité.
Ainsi, si nous avons commis une erreur, nous nous empresserons de la rectifier et de donner à cette rectification la même publicité que celle qui a été faite pour l’information initiale.
Mais vous admettrez que cela demande quand même une clarification.
Eh bien non ! Monsieur le Sous-Préfet n’a pas donné droit à notre demande de communication de documents administratifs pour disposer de ces statistiques.
La première fois, il nous renvoie auprès de la gendarmerie, et nous lui faisons observer que c’est lui qui a fait état des statistiques auprès du journaliste et que c’est donc tout naturellement à lui que nous demandons lesdites statistiques.
Juste avant la fin la fin du délai normal de communication, on nous adresse un mail (de diversion) pour nous demander cette fois de nous rapprocher du préfet de région (toujours pour obtenir des statistiques données par le sous-préfet de Libourne)[3], surtout que, la circulaire interministérielle précisant que lorsqu’une administration reçoit une requête mais que le service destinataire n’est pas le bon, les services doivent faire suivre le document en interne auprès du service idoine.
Il n’échappera à personne que cette attitude dilatoire est pour le moins surprenante.
Nous avons donc saisi la Commission d’Accès aux Documents Administratifs et attendons son avis. L’accusé de réception de la CADA Accusé de réception CADA indique que notre requête sera examinée en séance du 16 janvier 2014 ! D’ailleurs, à la réflexion, il est bien possible que le contenu de notre requête ait été insuffisamment précis. Nous attendons donc d’avoir l’avis rendu pour éventuellement rectifier le tir, mais nous ne sommes pas à un mois près.
Quoi qu’il en soit, ce type de comportement ne peut que nous laisser perplexes et au minimum interrogatifs sur la transparence et la sincérité des informations données aux citoyens (y compris via les journalistes[4]).
[1] N’hésitez pas à nous contacter si vous apprenez quelque chose à ce sujet !
[2] Devrions nous croire que cela serait devenu de mode ?
[3] Et si l’on continuait à persévérer sur la même voie, on nous aurait renvoyé sur le Ministère de l’Intérieur !
[4] Qui ont connaissance de cet écart, mais qui manifestement ne s’interrogent pas plus que ça.